Le dollar remonte. La vigueur du marché de l’emploi américain renforce les anticipations d’une accélération de la baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine. En effet, aux Etats-Unis, l’activité manufacturière est restée stable en septembre, mais les nouvelles commandes se sont améliorées et les prix payés pour les intrants ont ralenti pour atteindre leur plus bas niveau en neuf mois. Le dernier rapport du département du Travail américain a par ailleurs montré que le nombre d’offres d’emploi a progressé de façon inattendue en août.
Les dockers et les opérateurs portuaires sont parvenus à un accord de principe mettant immédiatement fin à la grève qui a interrompu le transport maritime depuis la côte du Golfe et la côte est pendant trois jours. Il reste à voir ce que cette grève et les retombées de l’ouragan Helene auront comme impact sur la santé du marché du travail américain dans les semaines et les mois à venir.
L’activité manufacturière en zone euro a reculé en septembre, et l’Allemagne, première économie d’Europe, a enregistré sa plus forte détérioration des conditions de travail dans les usines depuis 12 mois.
The dollar rises as robustness in the American jobs market reinforced bets the Federal Reserve will not rush to cut interest rates. U.S. manufacturing held steady at weaker levels in September, but new orders improved, and prices paid for inputs declined to a nine-month low, which together with falling interest rates bode well for a rebound in activity in the coming months. Meanwhile, the Labor Department’s job openings and labor turnover (JOLTS) survey showed job openings rose 8.04 million in August, compared with estimates of 7.66 million.
The number of Americans filing new applications for unemployment benefits increased marginally last week, but the devastation unleashed by Hurricane Helene in the U.S. Southeast and strikes at Boeing and ports could distort the labor market picture in the near-term.
Manufacturing activity across the euro zone declined at its fastest pace this year in September as demand waned sharply despite factories cutting their prices. The downturn was broad-based and Germany, Europe’s largest economy, recorded its most pronounced worsening of factory conditions for 12 months.